Une nouvelle compagne (libre)

Mirianna ... la guerre, Tout avait été emporté. Plusieurs mois avaient passés, mais j'étais toujours aussi triste à cause de la guerre, mais de plus cette fois j'avais perdu Mirianna. Après plusieurs siècles ensembles, la voilà partie. Après une "mort" les dieux l'ont rappelée. Elle devait servir un dieu. Pourquoi, pourquoi. Je leur ai supplié qu'elle reste, mais ils n'ont pas voulu m'écouter. Même les dieux plus jeunes que moi, m'ont répondu que j'avais de la chance qu’ils ne me rappellent pas moi aussi. Mais quelle insolence, après tout ce que j'ai fait pour eux. Et de plus ces jeunes lurons ont à peine vécu 1 millénaire et se croient tout permis. Ah Mirianna, Mirianna ... et cette guerre qui n'en finissait plus. J'en avais marre, j'en étais devenu dépressif, mais les dieux m'avaient obligé à me battre, sous peine de retourner auprès d'eux. Jamais je n'irais là haut, je n’ai pas parcouru le monde pour finalement m'ennuyer et rencontrer les mêmes personnes jusqu'à la fin des temps. J’ai peut être vécu 2 siècles avec la même personne que je voyais tous les jours, mais : de 1 je l'aimais et de 2, je n'avais pas le choix. Et de toute façon ce n'est pas une raison. Je ne suis pas fait pour cette vie là.
Plus de 150 jours avaient passés. J’étais toujours dans un petit village à me morfondre des pertes que j’ai subis pendant la guerre. Je méditais toute la journée sur la façon dont ils en étaient encore arrivés là. 2 guerres magistrales en moins de 5 siècles, c’était beaucoup trop à mon gout. Je détestais la guerre, de quelle manière qu’elle soit. La seule chose à quoi elle servirait serait d’apprendre aux hommes et aux autres espèces que la guerre ne sert qu’à se rendre compte du bilan des morts pendant la bataille, juste parce que deux personnes sont en désaccord sur une parcelle de terrain.
Quand j’étais jeune j’étais féru de guerre. Puis j’ai vu tous les méfaits de la guerre et ce que cela créait au sein du peuple. Et j’ai appris à détester la guerre.
J’étais seul. Plus personne pour m’épauler. Seul dans cette ville du royaume de diamant, loin des merveilles nordiques ou j’aimais me réfugier. Loin, très loin de mon ancienne vie, vraiment très loin de tout ça. Je ne pouvais qu’espérer qu’ils me la rendent, mais c’était impossible. Je décidais alors de me poser là. Je me serais battis une maison, et j’aurais médité toute la sainte journée. C’est ce que je me suis d’abord dit. Même si j’aurais aimé rester seul pour méditer sur la façon dont les hommes se comportent, je ne pouvais pas. J’avais passé 1734 ans à voyager, c’était devenu mon mode de vie. Je ne pouvais pas m’arrêter comme ça. J’avais beau avoir tout perdu, ça m’as permis de repartir de plus belle, j’avais tout perdu, donc je n’avais plus rien à perdre. Je descendais donc en ville, voir la ville bâtie des siècles après ma naissance. Je m’assis dans un bar, pour boire une petite gorgée avant de repartir voir le monde, car il faut bien le dire, le monde avait bien changé depuis l’époque ou j’avais décidé de me poser pour que les choses se tassent. De plus, la guerre était finie, la paix était de retour. Je repartais, la nuit tombée pour me trouver une auberge.
Dans la nuit noire, deux silhouettes se firent voir elles se battaient, l’une était féminine et l’autre plutôt masculine. Je voulais jusqu’à l’endroit pour voir exactement ce qu’il se passait. La femme allait se faire poignarder. Je fis tout de suite voler une planche de bois qu’il y a avait dans les parages et frappa l’homme d’un coup sec qui tomba en arrière. Je sortis alors de l’ombre, l’homme se réveilla et me vis au dessus de lui brandissant la planche qui l’avait frappée et parti en courant.
La femme qui avait l’air jeune me dit :

-À qui ais-je l’honneur ?
-Je suis l’ermite, le seul l’unique Ermite.

Le soleil dardait de ses rayons la ville royale dans laquelle j'avais fait escale afin de parler au dirigeant du territoire. La guerre est une chose longue à organiser, mais y mettre fin est d'autant plus difficile. Il me fallait encore récupérer mon cheval à l'écurie du roi et bien entendu, le souverain ne m'avait même pas raccompagnée jusqu'à la porte de sa demeure. Même après la guerre, les habitudes n'avaient pas changées, que ce soit au Royaume de Diamant ou un autre, c'est chacun pour soi. Je partit donc seule jusqu'à l'écurie et y trouva mon cheval, harnaché et attaché à coté de quelques-uns de ses congénères à sabots.

- Il est grand temps que nous regagnions notre territoire, mon ami.

Comme toujours, Narguôt comprit mes paroles. Cet hongre alezan de 7 ans me suivait partout depuis que j'avais violemment réprimandé son propriétaire, un homme qui passait ses journées à boire et ses nuits à frapper tout être vivant passant devant lui. Avoir Narguôt en compagnie ne me dérangeait pas outre mesure, son caractère calme m'apaisait, et aujourd'hui particulièrement, cela me faisait le plus grand bien.

- Tu a bien de la chance Narguôt d'être un cheval. Pour toi, la vie est beaucoup plus simple. Tu dépend de la personne que tu sers, et tu ne te soucie jamais du lendemain.

Nous marchions ainsi depuis quelques temps déjà, mon cheval et moi. Narguôt se tenait à mes coté et, contrairement au autres cavaliers, je ne tenait pas ma monture par la bride, Je n'en avais pas la nécessité. Mon compagnon me suivait fidèlement, son museau à hauteur de mon épaule droite de sorte qu'il puisse être libre de ses mouvements mais toujours dans mon champ de vision.

Nous allions enfin pouvoir sortir de la cité lorsqu'un bruit strident effraya l'équidé avec qui je voyageait. Au départ, celui-ci ne fit qu'un vif écart, mais resta à mes coté, fidèle au poste. Le bruit retenti une deuxième fois, puis une troisième, semblant se rapprocher de nous. Je dut saisir Narguôt par les rênes pour tenter de le calmer. Il tentait bien de croire mes paroles, mais le son se faisait plus strident, et plus effrayant encore. Les yeux de mon compagnon étaient emplis de panique, il piaffait, claquait des dents, tiraient sur la bride. La population s'amassait autour de nous, les autres bêtes partaient, affolées, rejoindre leurs écuries.

Je ne pouvais utiliser la magie, trop de gens étaient massés autour du spectacle que mon cheval et moi leur offrions.

- Je t'en supplie Narguôt, calme toi. Tout va bien, reste ici s'il te plaît.

J’eus beau tenter de communiquer avec lui, mes efforts furent vain. Dans une ultime ruade qui failli briser le crâne d'un spectateur, la bride céda. Libéré de toute contrainte, mon cheval partit dans un nuage de poussière en direction du centre de la ville, fou et désorienté. Le bruit continua de retentir, semblant poursuivre mon compagnon. Et moi je ne pût faire autre chose que le suivre.

Je me maudit à ce moment là d'avoir mis une de mes robes préférées. Sa couleur émeraude serait bientôt difficile à discerner, tant la poussière soulevée par les cavalcades d'animaux s'accrochait à ma tenue. Ma chevelure quant à elle, serait bientôt dans un état tout aussi déplorable.

- Qu'à cela ne tienne, je doit retrouver Narguôt.

Je forçat donc l'allure et rejoignit une partie fort calme de la ville. Les animaux ne semblaient aucunement effrayés, et les habitants de la cité me regardaient d'une manière interloquée. Sans doute devait-je faire peur à voir. Je prit le temps de m'arrêter à une fontaine afin de me nettoyer les mains et le visage et réfléchi à ma situation. J'étais seule, dans une ville autre que mon royaume, et mon cheval s'était enfui. Une chance pour moi, la saleté et ma course poursuite dissimulait quelques peu mes traits de Reine. Mais cela ne durerait pas longtemps, je finirais par me faire repérer.

Tentant le tout pour le tout, je commença à emprunter de petites rues afin de ne pas être remarquée. J'espérais également que mon compagnon de voyage avait eu lui aussi ce réflexe et qu'il m'attendait quelques part dans la cité. La nuit tomba et toujours aucune trace de Narguôt. Je devais renoncer pour cette nuit et me trouver un lieu pour dormir. Je partit donc en quête cette fois ci d'une auberge dans cette ville qui m'était tout sauf sympathique. Dans un roman, mon aventure se serait terminée ici, tout serait rentré dans l'ordre, et j'aurai pue regagner ma demeure.

Mais nous ne somme malheureusement pas dans l'ouvrage d'un quelconque écrivains, et la fin ne se passera pas comme dit plus tôt. Je marchais toujours en quête d'une bâtisse pour m'héberger lorsqu'une voix m'interpella.

- Oh M'dame, vous auriez pas quelque chose pour moi ?

L'homme était grand et sentait l'alcool à plein nez. Il était habillé d'un pantalon et d'une veste miteuse et recouverte de lisiers. Je n'aurait pue dire si c'était l'homme ou la tenue qui empestait, mais l'odeur me prit à la gorge, et pourtant, mon existence m'en avait fait connaître des odeurs.

- Eh oh, M'dame, j'vous ai posé une question. Sy'ouplait, soyez sympa.

- Je suis navrée Monsieur mais je n'ai rien sur moi qui pourrais vous aider à améliorer votre vie.

Je repris ma route, mais l'homme se semblait pas en avoir fini de m'ennuyer. Perdant patience, je finis par haussé le ton, criant presque sur l'homme pour qu'il me laisse passer. Celui-ci avait fini par sortir un couteau de sa ceinture. Une arme qui devait être aussi vieille que notre reine mais qui semblait à première vu très bien entretenue. A partir de ce moment là, Illia tenta de calmer le jeu. Elle aurait pue mettre à terre cet homme rapidement grâce à la magie mais elle savait que ce n'était pas une sage décision.

Décision que j'allait me résoudre à prendre lorsque mon assaillant tomba à terre, d'une manière semblant inexpliquée. Quelques secondes plus tard, un homme se tenait face à moi, une planche de bois solidement tenue dans la main. Tout redevint calme. L'ivrogne ne tenta aucune bagarre avec cet inconnu et partit sans demander son reste. L'étranger, ne semblant ni vouloir partir ou s'annoncer, je finit par rompre le silence, espérant que mon "sauveur" accepterais de me parler.

- A qui ai-je l'honneur ?

- Je suis l'ermite, le seul l'unique Ermite.

En effet cale faisait fort longtemps que la reine n'avait plus entendu parler d'ermite. Dans son royaume, ils avaient tous été capturés et pendus par les paysans à qui ils volaient un peu de leur culture. Ceux qui y avaient échappés, on pensait qu'ils s'étaient fait dévorer par quelques créatures peuplant la forêt du Royaume.

- Et bien sachez, Monsieur l'Ermite, que je vous remercie d'être venu me prêter main forte. Cependant, je gérais parfaitement la situation, je vous assure que je me serait tirée seule des mains de cet ivrogne. Je vous remercie tout de même de votre bonté et espère pouvoir, un jour, vous rendre la pareil.

L'homme me regardait toujours. Il ne bougeait pas, mais je savais qu'il m'observait, et à ce moment-là, je me surpris à espérer qu'il ne reconnaisse pas la reine de Rubis se tenant face à lui, et si c'était le cas, qu'il ne me causerait pas de soucis. Il y avait fort longtemps que je n'avait pas tuer d'humain.

- Et bien sachez, Monsieur l'Ermite, que je vous remercie d'être venu me prêter main forte. Cependant, je gérais parfaitement la situation, je vous assure que je me serait tirée seule des mains de cet ivrogne. Je vous remercie tout de même de votre bonté et espère pouvoir, un jour, vous rendre la pareil.

Je la regardais fixement, son visage me disait quelque chose. Je sondais alors son esprit. Elle était bien l'héritière du royaume de Rubis comme je le pensais. Elle se demandais tout de même si j'allais lui nuire et se préparait à me tuer au cas où. Mon visage s'éclaira d'un sourire. Si elle croyait me tuer c'était rater. Je fini par rire aux éclats. Combien de fois étais-je "mort"? Même moi je ne m'en souvenais plus. Je finis de rire et la jeune femme me dit :

-Pourquoi, riez vous?
-Oh pour rien...
Je pense qu'à ce moment là elle me prit pour un fou. De toute façons, ne l'étais-je pas?

-Mais dites moi, que fait une jeune princesse, si loin de son royaume? Sans aucune volonté hostile là-dessous, bien entendu.
Là je vis son visage se décomposé, elle qui ne voulait pas être reconnue, c'était raté. Je la vis mettre la main sur sa dague.

-Oh non, non, non ,non , je n'ais rien contre le royaume de rubis, mais seulement ça m'intrigue de voir une jeune princesse du royaume de rubis loin de son royaume, juste après une guerre où les tensions sont à leurs comble.

Heureusement qu'il ne semblait pas m'avoir reconnue. Du moins c'est ce que je pensais, jusqu'à ce que l'homme se mit à rire aux éclats, faisant même se retourner des passants. Était-il inconscients ou posséder par une forme de maladie de l'esprit, je n'aurais pue le dire. Quoi qu'il en soit, il dut remarquer mon air décontenancé puisqu'il rit plus fort encore. Lorsqu'il cessa enfin ses moqueries, nous parlâmes et je regrettas fort de ne pas avoir profité de son moment d'hilarité pour m'éclipser.

-Mais dites moi, que fait une jeune princesse, si loin de son royaume? Sans aucune volonté hostile là-dessous, bien entendu.

Comment avait-il su? Il n'avait fallu que quelques secondes à cet homme pour connaitre mon identité, et je savais parfaitement comment il avait fait. Dans ma course poursuite pour retrouver Narguôt, j'avais du abaisser mes défenses mentales et oubliée de les redresser devant cet homme. Je mit cela sur le compte de l'adrénaline et du soucis que je me faisait pour ma monture. Monture que je n'avait toujours pas retrouvée. Mais pour l'instant, je devais me tirer de ce mauvais pas. Cet individu connaissait mon identité, il ne me restait que très peu de choix pour avoir une chance de sortir vivante d’ici.

-Oh non, non, non ,non , je n'ais rien contre le royaume de rubis, mais seulement ça m'intrigue de voir une jeune princesse du royaume de rubis loin de son royaume, juste après une guerre où les tensions sont à leurs comble.

Ma main sur ma dague ne se décrispa pas pour autant. J'était prête à agir, je me battrais s'il le faut, et je ne laisserais pas cet homme me vaincre. Il ne bougea pas cependant. Mes muscles étaient tendus à leur extrémités, j'était plus concentrée que jamais. L'Ermite ne semblait pas savoir que j'était reine mais également magicienne. J'avais donc l'effet de surprise avec moi.

- Je ne suis plus princesse, mais reine de mon royaume. Cependant, ceci n'est qu'un détail. Si je suis ici, c'est pour affaire d'état. La guerre a fait énormément de déguats, et si l'on veut réparer nos erreurs pour le bien des peuples, il est nécéssaire que les grand monarques se réunissent. J'ai pue cependant constater que la galanterie n'était, dans ce royaume comme dans d'autres, pas une qualité attribuée au souverain.


Je me tut soudain. Mais que faisais-je bon sang ! Je discutait avec un parfait inconnu comme si c'était une de mes proches connaissances. Je me devait d'être sur mes gardes, et je pensait ne plus avoir besoin de divulguer quoi que ce soit, mais je n'avait cependant pas complètement répondue à la question de l'homme : Pourquoi étais-je là ? Je continua donc mon récit, racontant ma mésaventure avec Narguôt.

- Vous ne l'auriez pas vu d'ailleurs ? Je m'inquiète, sa m'ennuie fort de ne pas le retrouver. J'espère qu'il ne lui ai rien arrivée...

Une nouvelle fois, je fût plonger dans mes pensées, réfléchissant par quel moyen je pourrais trouver mon compagnon. Je n'entendit pas l'Ermite reprendre la parole. Il dut me parler durant fort longtemps avant de se rendre compte que je ne l'écoutait pas. Je regretterait encore plus tard d'avoir laissée mes préoccupations prendre le dessus sur ma raison. L'étranger, sans doute fut perturbé de ne pas me voir lui répondre et s'approcha de moi. Je ne sais pas si il me toucha, mais les mouvements qu'il fit me sortirent de mes pensées dans un vent de panique.

Par réflexe, je déguainait ma lame et la brandissait devant moi, l'arretant à quelques centimètres de la peau de l'Ermite.

- Je vous déconseille fortement de m'approcher de trop près.

- Je ne suis plus princesse, mais reine de mon royaume. Cependant, ceci n'est qu'un détail. Si je suis ici, c'est pour affaire d'état. La guerre a fait énormément de dégats, et si l'on veut réparer nos erreurs pour le bien des peuples, il est nécessaire que les grand monarques se réunissent. J'ai pue cependant constater que la galanterie n'était, dans ce royaume comme dans d'autres, pas une qualité attribuée au souverain.
Elle se tut soudain, sans doute avait elle compris qu'elle divulguait des informations capitales sur elle. J'eu un petit sourire, qui disparu aussi vite qu'il apparut. Puis elle commença à me parler de son cheval qui était parti dans les rues, car il avait eu peur d'un bruit. Ce qu'elle racontait m'intrigua, je n'avais entendu aucun bruit en descendant en ville. Cependant, je la laissa continuer son récit jusqu'à ce que celle-ci eu fini et me dit :

- Vous ne l'auriez pas vu d'ailleurs ? Je m'inquiète, sa m'ennuie fort de ne pas le retrouver. J'espère qu'il ne lui ai rien arrivée...
-Tout d'abord, je m'excuse de vous avoir dit que vous n'étiez qu'une princesse, vous paraissez si jeune qu'il ne semblait pas que vous soyez reine.
Je fit une révérence puis continua.
-Ensuite, il est vrai que j'ai vu un cheval tout à l'heure, il divaguait dans les rues, et il s'approcha de moi, héni et parti je ne sais où. Puis il y eu tout ces gens et ces autres chevaux qui passèrent, et je n'ai plus vu de chevaux du genre.
Là je m'aperçu quelle ne m'écoutait pas. Elle avait le regard dans le vide. je m'approchait alors d'elle, essaya de la tirer des ses pensées, rien. Je lu à la surface de son esprit, ses pensées étaient toute dirigées vers son cheval. Je m'assis près d'elle la regardant penser. Je la regardais avec la plus grande attention. Attendant qu'elle réagisse. puis je me leva, me remit devant et réessaya de la faire bouger. Elle fini par me mettre une dague sous la gorge.

- Je vous déconseille fortement de m'approcher de trop près.
Je fis alors voler la dague loin de là, je n'aime pas les armes et encore moins quand elles me menacent. Elle n'en revenais pas, j'étais magicien, et même si elle ne le savait pas, j'étais bien plus qu'un magicien, après 1753 ans de vie, je pense que j'étais bien plus qu'un simple magicien. Elle avait gardé sa main dans la même position. Je pense que l'effet du surprise qu'elle aurait essayer de produire avec la magie, se désamplifiait fortement à la vue de cet acte magique que je produisit. J'eu un léger sourire puis je repris tout mon sérieux.

-Maintenant que vous vous êtes présenté et que vous avez vu ceci, je suis obligé de me présenter avec une plus grande précision : Je suis l'Ermite, immortel au service d'aucun dieux, sauf peut-être un jour de celui des voyages dont je suis le fils, en tout cas on verra ça beaucoup plus tard.
Elle n'en revenait pas. cette fois son plan d'attaque était complètement fichu. Elle alla chercher sa dague, la rangea et se remit de nouveau devant moi.

Ainsi donc, cet homme aussi est magicien. Impossible, je n'en avais connus que quelques-uns de toute mon existence mais je ne m'attendais pas à en rencontrer un dans de telles circonstences. Il ne lui avait fallu que quelques secondes pour me désarmer, chose que je ne supporte pas.

Il ne m'aurait fallu que quelques secondes pour dégainer mon poignard de « secours », mais cela n'aurait servi à rien, l'Ermite lui aurait réservé le même sort qu'à ma première arme et peut être m'aurait il tuée par l'occasion, même si cela semble lui déplaire.

Ma magie aurait pue également m'aider, mais je ne pouvais décemment m'en servir sans bonne raison. Tant que ma vie ne sera pas en danger, je ne me servirais pas de mes pouvoirs. Peut être l'Ermite s'y attendait-il mais c'est une parole que je me doit de tenir, mais en ce moment la tentation d'user de mon feu étais telle que je sentais déja la chaleur monter en moi, prête à incendier mon interlocuteur.

Il me regardait, toujours face à moi. Je n'osais parler ni esquisser le moindre geste. Ma main toujours dans une position d'attaque retomba le long de mes hanches. Que faire ? Parler comme si rien ne s'était produit ou partir afin d'éviter un éventuel problème ? Le sourire désinvolte de l'Ermite allait persuader Illia de faire demi-tour et de s'en aller pour continuer à chercher son cheval lorsqu'il repris la parole :

-Maintenant que vous vous êtes présenté et que vous avez vu ceci, je suis obligé de me présenter avec une plus grande précision : Je suis l'Ermite, immortel au service d'aucun dieux, sauf peut-être un jour de celui des voyages dont je suis le fils, en tout cas on verra ça beaucoup plus tard.

Un immortel ? Cet homme aux allures étranges était donc un immortel ? Comment cela pouvait-il être possible ? De son existence, Illia n'en avait jamais rencontrée, et le fait que l'Ermite l'ai désarmée avec tant de facilitée ne l'étonnait plus désormais.

Comment faire ? La reine ne pouvait plus tenter quoi que ce soit contre lui, il l'anticiperait surement ou mettrait à néans ses tentatives d'attaques, du moins, c'est ce que Maelya pensait. Voila pourquoi elle se contenta de marcher en direction de son arme et la ramassa, prenant soin de garder l'homme dans son champ de vision.

Elle se redressa le plus rapidement qu'elle put. Il était hors de question que cet Ermite se sente encore une seconde de plus supérieure à elle. Ce n'était pas une situation dans laquelle elle avait l'habitude d'être et elle ne pouvait pas durer. Il fallait que cela cesse.

Illia se redressa de la manière la plus noble et élégante possible. Elle n'avait pas peur, elle n'était pas comme toute ces pimbêches qui se pavanait devant les autres en espérant les impressionner. Elle lissa les bords de sa robe, enlevant la poussière qui y avait pris place. Maintenant qu'elle avait été découverte, autant que sa tenue soit décente afin qu'elle reste digne de son rang.

- Pourquoi me révéler tout cela sur vous ? Je ne suis rien qu'une petite reine et je suis en effet et je pense, beaucoup plus jeune que vous. Nous ne connaissons pas, et nous sommes rencontrés par chance. Je vous remercie d'ailleurs d'être venue m'aider, je pense cependant que vous avez pu remarquer que je ne suis pas faible, et que je sais me défendre par mes propres moyens. Je suis tout de même reconnaissante car votre geste n'est pas bénin.

Un silence s'installa. L'Ermite me regardait toujours. Devais-je partir ? Rester ? Qu'attendait-il ? Il restait là, peut-être était-il comme moi auparavant plonger dans ses pensées. Il fallait en tout cas que je sache s'il avait l'intention de rester. Si nous parlerons encore longtemps ou si je devais prendre congé pour retrouver Narguôt.

- Mais dites-moi l'Ermite... Que fait un Immortel dans cette ville ? Certes nous n'avons pas les même obligations, cependant, vous devez en avoir qui vous attendent, alors pourquoi perdrent votre temps à aider une femme qui se fait agressée dans une ruelle, femme qui, au passage sait se défendre, comme vous avez tout de même pue le constater. Si vous ne souhaitez pas répondre, vous en avez le droit, mais alors à ce moment là vous m'excuserez mais je....

Mon interlocuteur n'attendit pas que je termine ma phrase et enchaîna de suite sur sa réponse, me prenant de court. C'était peut-être un Immortel, mais son geste avait été fort malpoli, cependant, il avait peut-être une bonne raison pour me couper la parole.

- Pourquoi me révéler tout cela sur vous ? Je ne suis rien qu'une petite reine et je suis en effet et je pense, beaucoup plus jeune que vous. Nous ne connaissons pas, et nous sommes rencontrés par chance. Je vous remercie d'ailleurs d'être venue m'aider, je pense cependant que vous avez pu remarquer que je ne suis pas faible, et que je sais me défendre par mes propres moyens. Je suis tout de même reconnaissante car votre geste n'est pas bénin.
Je la regardais toujours avec attention, quand je me souvint de ce bruit dont elle avait parler. j'allais lui répondre mais elle enchaîna :

- Mais dites-moi l'Ermite... Que fait un Immortel dans cette ville ? Certes nous n'avons pas les même obligations, cependant, vous devez en avoir qui vous attendent, alors pourquoi perdent votre temps à aider une femme qui se fait agressée dans une ruelle, femme qui, au passage sait se défendre, comme vous avez tout de même pue le constater. Si vous ne souhaitez pas répondre, vous en avez le droit, mais alors à ce moment là vous m'excuserez mais je....
-Oh des obligations ... j'en ais quand bon me semble et des ordres ... je n'en ais pas eu depuis bien longtemps. Excusez moi de vous avoir coupé la parole mais j'ai une question, comment était ce bruit?
Elle restait là à me regarder avec de grands yeux, l'air de dire: "Mais c'est pour ça que vous me coupez la parole?"
-Vous devez trouver ça idiot, mais maintenant, j'ai une obligation, dites moi comment était ce bruit, cela peut être à cause de quelque chose de grave qui va arriver, mais pour cela j'ai besoin d'en savoir plus, donc s'il vous plait dites moi comment était ce bruit.
Elle resta bouche bée. cela dit c'est vrai que c'est tout à fait étonnant de voir un Immortel poser une question aussi insignifiante.
-Répondez s'il vous plait.

-Vous devez trouver ça idiot, mais maintenant, j'ai une obligation, dites moi comment était ce bruit, cela peut être à cause de quelque chose de grave qui va arriver, mais pour cela j'ai besoin d'en savoir plus, donc s'il vous plait dites moi comment était ce bruit.

En effet, Illia trouvait cette question étrange. Pas idiote, mais elle ne voyait pas en quoi identifier un bruit pouvait aider cet homme à remplir ces obligations. Elle se devait cependant de lui répondre, d'autant plus qu'il insistait. Mais il fallu quelques temps à la jeune femme pour lui répondre. Sa première réponse fut floue et ne sembla pas plaire à l'Immortel. Maelya s'excusa d'ailleurs de ne pas répondre comme l'Ermite l'aurait souhaité, mais cet épisode là de la journée était celui qui plaisait le moins à la reine.

- C'étais un bruit sourd, comme si un troupeau de géants se déplaçait. Cependant même si le son semblait lourd, il était également aigu, et se mouvait dans l'air à une vitesse incroyable. Lorsqu'il a retenti, il semblait concentré sur la place ou moi, mon cheval et d'autres personnes se tenaient. Lorsque Narguôt s'est enfui, ce bruit a paru le suivre, comme s'il le poussait à aller dans une direction, qu'il voulait le diriger. C'est un bruit qui ne semblait se concentrer qu'à un seul endroit en même temps. Cela m'étonne que vous ne l'ayer pas entendu, il dégageait pourtant une puissance phénoménale.

Son interlocuteur lui posa de plus amples questions sur ce mystérieux son, mais il ne semblait pas vouloir lui expliquer plus précisément ce phénomène, et disait encore moins ce qu'il en pensait. Ilia avait pris l'habitude de pouvoir deviner les pensées des gens d'après leur visage, leurs expressions. Une chose qui la contraria fort, c'est que l'Immortel semblait ne laisser paraître que ce qu'il souhaitait. La jeune femme parvint cependant à trouver quelques informations en observant son conjoint, mais ce qu'elle avait pue récolter n'était pas satisfaisant, cela ne répondait pas assez à ces questions.

- Dites moi, d'après vous, quelle est l'origine de ce bruit et d'ou vient-il?

L'Ermite se mit à réfléchir. Il parut réfléchir longtemps ou alors c'est Maelya qui eut rapidement une idée qui la submergea et l'emplit de joie. Elle n'avait essayée cela qu'une seule fois, mais peut-être que sa marcherait. C'étais une manœuvre qui l'avait épuisée lorsqu'elle avait testée pour la première fois, mais cette fois ci, cela serait peut-être différent. Son tuteur lui avait fortement déconseillé d'essayer de le faire, ou du moins si elle faisait, il préférait qu'elle parle à voix haute. Cependant, la reine n'avait pas le choix. L'Immortel près d'elle était toujours dans ses réflexions, alors elle en profita. Mentalement, elle envoya une part de sa magie dans un appel qui, l'espérait-elle, serait entendu.

* Narguôt! Reviens! Ou est-tu? Je m'inquiète pour toi je t'en supplie reviens. Le danger est écarté il n'y a plus de problème.*

L'Immortel la toisa. Avait-il senti qu'elle utilisait la magie? Non impossible, il ne devait même pas savoir qu'elle était magicienne. L'homme prit la parole et répondit plus ou moins vaguement à la question de la jeune femme, celle-ci, se demandant si son cheval l'avait entendue, guettait le bruit de son pas. Celui-ci se faisant attendre, Illia reporta de nouveau son attention sur l'homme.

Le temps se faisait calme sur la terre , Veresy le dieu et maître du panthéon d'Enkidiev s'ennuyait sur son siège a regarder la vie des petits humains même la vie des immortels étaient fade , Veresy décida de descendre sur terre pour rencontrer ses fidèles serviteur immortel il descendit a terre pour trouver l'Ermite un des seuls immortel a ne rendre compte a personne il devait le retrouver pour lui demandait ce qu'il se passer sur terre de près il le chercha longuement et le trouva grâce a ces sens magique mais tomba sur une nuée de piège magique qu'il déjoua sans difficulté en scrutant les alentours Veresy se rendit compte qu'il avait semer ce genre de piège partout derrière lui " Ce petit vaurien a apprit a maîtriser ces pouvoirs divin " il se cacha donc en attendant que son ancien élève soit seul car il été accompagné d'une jeune fille " Hmmm " .

Quand la nuit tomba sur le monde des humains Veresy descendit a terre :

- Alors jeune homme ou plutôt devrai-je dire Tasartir Sigma je voit que tes maître divin ne te rappellent plus a l'ordre

- C'étais un bruit sourd, comme si un troupeau de géants se déplaçait. Cependant même si le son semblait lourd, il était également aigu, et se mouvait dans l'air à une vitesse incroyable. Lorsqu'il a retenti, il semblait concentré sur la place ou moi, mon cheval et d'autres personnes se tenaient. Lorsque Narguôt s'est enfui, ce bruit a paru le suivre, comme s'il le poussait à aller dans une direction, qu'il voulait le diriger. C'est un bruit qui ne semblait se concentrer qu'à un seul endroit en même temps. Cela m'étonne que vous ne l'ayer pas entendu, il dégageait pourtant une puissance phénoménale.
Ces informations n'étaient pas assez précise, je ne pouvais pas avoir un avis complet sur la question. Je continuais à lui poser des questions pour en savoir un peu plus mais pourtant le bruit ne me disait toujours rien. Quoiqu'après 2, 3 éléments dit le bruit me disait quelque chose de plus en plus fortement et je devinais de plus en plus ce que c'était. Après avoir fini la jeune femme me demanda si je savait ce qu'était ce bruit et j'étais à peine à peine plus avancé et ça ramenais à quelques différentes espèce, mais je n'étais pas sur. Je continuais à réfléchir et à analyser les éléments dans tous les sens. une espèce me vint alors à l'esprit, mais avant de pouvoir répondre, une voix résonna dans ma tête. Grave jeune, familière et insolente se fit entendre. C'était la voix de Veresy :

- Alors jeune homme ou plutôt devrai-je dire Tasartir Sigma je voit que tes maître divin ne te rappellent plus a l'ordre.
-Jeune luron, tu aurais pu m’appeler dans un moment plus propice, je suis en pleine enquête.
-Ce n'est pas mon problème, il faut que je sache ce que tu fait sur terre.
-Oh je vagabonde ici et là en déprimant après ce que toi et les autres Dieux m'avez fait subir fait subir. Et mes maîtres n'ont pas à me rappeler à l'ordre pour le moment, il m'ont pas rappelé à l'ordre pendant 3 siècles alors qu'ils avaient besoin de moi et maintenant alors qu'on sort à peine d'une guerre et que les humains ne s'en sont pas encore tout à fait remis? Cela fait seulement 2 mois que je suis sur terre, j'ai le droit à un peu de repos !
-Pas la peine de t'énerver pour ceci.
-Oh mais je ne m'énerve pas,je revendique mes droits, on m'as mis sur terre parce que justement, personne n'aurait voulu me garder là haut, c'est pas après 2 mois qu'ils auraient changer d'avis ... après 8 siècles peut être et encore ... on vie tellement longtemps...
-C'est vrai que tu n'as pas vraiment de maîtres et que cela fait très peu de temps que tu est sur terre et je dois l'avouer tu as le droit à du repos, mais bon sang, ce n'est qu'une simple question sur ton activité terrestre, c'est tout ! Tu est loin d'être au dessus de moi, et tu ne le sera sans doute jamais! Et je peux te rappeler à l'ordre quand je veux et pour n'importe quelle raison, même te dire bonjour alors maintenant baisse d'un ton et montre moi une marque de respect !
-Tu as raison, je n'aurais pas du m'emporter si vite, et je t'en demande pardon.

Cela devenait vraiment étrange. Illia ne savait plus que penser. Il y a quelques heures encore, elle se faisait presque mettre à la porte du château du souverain du royaume de Diamant. Elle avait par la suite perdue son cheval à cause d'un bruit insolite qui avait réussie à enrayer littéralement le pouvoir communicatif de la jeune femme.

*Narguôt ne réagissait pas à mes paroles, pourquoi?*

L'animal n'avait d'ailleurs toujours pas répondu à son appel. Elle cherchait toujours à identifier le bruit de son pas sur les pavés, et avait crue un instant l'avoir entendue, mais ce n'était pas Narguôt, ce n'était qu'un cavalier passant dans une rue adjacente, et celui d'ailleurs ne leur prêta aucune attention. Il fallait qu'elle trouve un moyen de le retrouver, mais pour l'heure, elle était captivée par cet homme avec qui elle conversait. Il prétendait pouvoir identifier l'origine de ce bruit? Certes oui il en avait une, mais pourquoi l'Ermite mettait-il tant d'importance à vouloir l'identifier?

Il aurait fallu qu'Illia lui demande pour avoir une réponse. Certes, l'homme répondit à toutes ses questions, mais il y en avaient toujours qui restaient, cachées dans l'ombre, et ces questions, la reine ne se résoudrait jamais à les poser. Pour l'instant il fallait toujours qu'elle retrouve sa monture, ou elle ne pourrait jamais partir. L'Ermite l'avait vu, alors il ne devait pas être loin surement.

- Alors jeune homme ou plutôt devrai-je dire Tasartir Sigma je voit que tes maître divin ne te rappellent plus a l'ordre.
- Jeune luron, tu aurais pu m’appeler dans un moment plus propice, je suis en pleine enquête.
-Ce n'est pas mon problème, il faut que je sache ce que tu fait sur terre.

Maelya n'y comprenait plus rien. Que se passait-il. L'Ermite semblait connaître cette personne puisqu'ils se parlaient d'une manière qui semblait quelques peu agressive, a moins que cette agressivité ne soit amicale? Les deux hommes conversaient et semblaient avoir oubliés la présence de la jeune femme à leur côté. Sa devenait tout de même un comble. Certes Illia n'était pas dans son Royaume, elle devait montrer profil bas afin de ne pas s'attirer d'ennuis après la guerre mais tout de même. Si cet homme, l'Ermite ou Tasartir Sigma, peut importe son nom, avait pue deviner qu'elle était reine, cet autre homme risquait aussi de le découvrir. Que faire? S'en aller? Rester en retrait?

N'y tenant plus, la jeune femme s'approcha des deux homme et se mit à leur hauteur. Elle était grande pour une fille, mais les deux hommes la dépassaient cependant. Illia ne se découragea pas et s'arrêta vers les deux compères et les fixa tour à tour dans les yeux.

- Excusez moi, mais si je vous dérange, je prendrais congé. Il me semblait cependant parler avec cet homme, et vous monsieur, je ne sais pas qui vous êtes, mais je souhaiterait tout de même à un moment donné terminer ma conversation avec cet Ermite. Me le permettez-vous au moins? Si ce n'est pas le cas, alors je m'en vais.

Je me tus et regarda les deux hommes que j'avaient interrompus dans leur conversation. C'était certes malpolis, mais une voix dans ma tête me disait que si j'étais restée plus longtemps à les regarder, le soleil aurait eu le temps de faire le tour de la Terre avant que la conversation entre l'Ermite et l'inconnu ne se termine.